On ne guérit pas une amputation avec un diachylon

Le 27 septembre 2023

 

(Montréal) Réagissant à la déclaration du maire de Laval le 25 septembre et qui dénonce le manque de ressources financières pour le service de police de Laval, la Fédération des Policiers Municipaux du Québec (FPMQ) demande à nouveau que le financement des services de police municipaux cesse d’être systématiquement amputé par Québec.

 

« Le gouvernement semble vouloir mettre les services de police municipaux en compétition avec des subventions à la pièce. Mais le problème est pourtant systémique et fondamental : Québec continue de refuser un financement équitable, adéquat et récurrent aux services de police municipaux, contrairement à ce qu’il fait pour ceux de la SQ »
dénonce le président de la FPMQ, François Lemay.

 

De fait, le service de police de Laval a obtenu un financement de 20 M $ pour lutter contre la criminalité, particulièrement armée, avec l’embauche de policiers. Cependant, le montant obtenu ne représente que le tiers de ce qui était demandé; et nettement sous les besoins.

 

« Le gouvernement prive les villes de leur financement pour leurs services de police municipaux et tente de guérir ça avec des diachylons. C’est inacceptable. On pénalise donc encore une fois les citoyens qui doivent payer pour les policiers de la SQ des autres villes financées par Québec, et ceux de leur propre municipalité »
explique François Lemay.

 

Ce dernier rappelle également que lors du dépôt du dernier budget, le ministre des Finances, Éric Girard, mentionnait que pour réaliser les priorités et les missions de l’état, un financement important, stable et prévisible est nécessaire. La sécurité publique de nos municipalités en fait partie. Les villes doivent avoir les mêmes chances les unes que les autres.
« Québec doit cesser l’étranglement fiscal des villes. »

 

La FPMQ compte poursuivre ses actions auprès du ministre de la Sécurité publique afin de faire corriger cette situation inéquitable.

 

« Nous serons présents partout où il le faudra pour que les citoyens et citoyennes desservis par les excellents services de police municipaux cessent d’être systématiquement pénalisés par Québec »
annonce le président de la FPMQ.

 

À propos de la FPMQ

La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec veille à ce que les corps policiers municipaux puissent offrir des services de qualité à la population qu’ils sont chargés de protéger. La FPMQ s’emploie au bien-être collectif et à la qualité de vie de ses membres, en maintenant l’honneur et le développement professionnel des policiers et policières municipaux du Québec. La FPMQ regroupe 32 associations syndicales locales représentant 5 000 policières et policiers municipaux répartis sur l’ensemble du territoire.

 

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Source et informations

Pierre Tadros, PRP
Tadros Relations Publiques
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